29 mars 2024
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Guillaume MARTIN (Cofidis) déçu de son début de saison

Photo ci -dessus : Guillaume Martin, devant le bus de son équipe, après sa 6e place à Paris-Camembert, mercredi 27 mars.

Malgré un bon hiver sans aucun souci, l’Ornais Guillaume Martin, leader de Cofidis, n’a pas eu le début de sa huitième saison professionnelle qu’il espérait. Il a pourtant bien entamé physiquement cette dernière au Tour des Alpes-Maritimes et du Var où, un ennui mécanique, alors qu’il était à l’attaque au pied du Mont-Faron, l’a privé d’un bon résultat.

Ensuite, un nouveau test Covid positif en février, à peu près à la même période que l’an passé, a mis un gros coup de rein à son programme. 

Privé à cause de cela du week-end dans l’Ardèche et la Drôme où, il avait des ambitions pour y avoir déjà obtenu de bons résultats, il n’a repris qu’à l’occasion des Strade bianche, en Italie. Course sur un terrain qui ne lui convenait pas mais qu’il a souhaité découvrir en vue de la 9e étape du Tour de France, le 7 juillet prochain, qui passera par les chemins blancs autour de Troyes.

Ensuite, il a enchaîné sur Tirreno-Adriatico (Le Paris-Nice italien), et le Tour de Catalogne. 

C’est en Espagne, qu’il a obtenu son premier bon résultat, dimanche 24 mars, au niveau mondial en terminant 3e de la dernière étape derrière Tadej Pogacar et le Français Dorian Godon (Décathlon-AG2R La Mondiale) après s’être montré à son avantage durant la course. 

« Mon début de saison n’est pas très positif. Malgré un bon hiver, je l’ai abordée en bonne condition jusqu’à ce test positif, comme en 2023 à peu près à la même période. Je n’étais pas au niveau à Tirreno-Adriatico mais j’ai bien fini, le Tour de Catalogne où j’ai retrouvé de bonnes sensations le dernier jour ! »

– Paris-Camembert, vous laisse-t-il des regrets, malgré une 6e place dans le temps du vainqueur ?

« Je suis rassuré au niveau des sensations qui étaient très bonnes. J’étais parmi les plus forts, sinon, le plus fort. Le final ne m’avantageait pas, la dernière côte n’est pas assez difficile pour faire la différence et un peu trop loin de l’arrivée. »

– Quelles sont les ambitions pour le mois d’avril ?

« Je vais reprendre la compétition, vendredi 12 avril, à l’occasion de la Classic Grand Besançon avant d’enchaîner par le Tour du Jura et le Tour du Doubs. Ce sont trois arrivées au sommet avec l’ambition de lever les bras au moins une fois. »

– Après le triptyque dans le Doubs, Guillaume Martin va participer, comme les années précédentes, aux deux classiques ardennaises que sont, la Flèche-Wallonne, mercredi 17 avril et Liège-Bastogne-Liège, dimanche 21.

Nouveauté cette saison, il faudra escalader quatre fois le mur de Huy, dans la Flèche-Wallonne. Ceci, en raison de travaux dans la ville de la province de Liège. Cela ne devrait normalement pas se reproduire en 2024. 

« Quatre ascensions du mur de Huy, sincèrement, je ne pense pas que ça va changer grand-chose dans le déroulement de la course. Le vainqueur sera toujours plus un puncheur qu’un pur grimpeur ! »

– Les ambitions pour la Doyenne (Liège-Bastogne-Liège) ?

« L’objectif est de faire mieux que l’an dernier (NDLR : 6e). Le top 5 serait une belle performance. » 

-Après les Ardennaises, le Normand va de nouveau s’accorder une période sans courir et va reprendre au Mercantour, dans les Alpes-Maritimes, mercredi 29 mai. Course dont il a remporté la première édition en 2022 et terminé 7e en 2023.

Ensuite, retour en Normandie pour porter la flamme olympique dans la baie du Mont-Saint-Michel, le 31 mai.

Propos recueillis par Guy Vallée