Bon bilan d’ensemble pour les Normands lors de la Gainsbarre. Si l’attention s’est surtout portée sur le VC Rouen 76 qui a gardé sa place de leader en marquant leur présence sur cette deuxième manche de la Coupe de France de N1, il ne faut pas oublier la course des autres formations normandes.
Le Team Bricquebec-Cotentin, promu en N1 cette saison, espérait mieux. Cependant, le club cher à Jean-Marie Pezet a pu compter sur Adrien Garel ( 14e) et Benjamin Labbe (27e) pour marquer des points. Mais c’est surtout Moyon-Percy qui a pleinement profité de la chance qui lui était offerte, étant l’une des trois équipes normandes invitées, aux côtés de l’ES Torigni (N2) et du VC Avranches (N3). En plaçant après 20 kilomètres de course Axel Bouquet (35e) et Clément Guilbert (33e) dans l’échappée de vingt coureurs qui tiendra les premiers rôles durant les deux tiers de la course , Moyon-Percy a été acteur de la course manchoise. Avec une mention particulière pour le junior Axel Bouquet puisque cette première intervenait deux jours avant son départ pour l’Italie et sa participation à l’Eroica où il honorait une première sélection en équipe de France à l’occasion d’une manche de la Coupe des nations juniors. Clément Guilbert, lui, pouvait après plus de quatre heures d’efforts, retenir, à plus d’un titre, un côté positif. Il a trouvé l’occasion de confirmer son bon début de saison. « J’étais venu pour me faire plaisir. Se retrouver dans le bon groupe, c’est presque inattendu. Il fallait tenir. c’est aussi pour ça que je me suis économisé face aux formations de N1 ». Pierrick Leclerc, directeur sportif, pouvait lui aussi afficher sa satisfaction. « Pour nous, c’était une course bonus avec un très haut niveau. Pour notre première participation à une manche de Coupe de France de N1, on n’avait pas de prétentions mais Axel Bouquet et Clément Guilbert ont su tenir leur rang. Avec des circonstances plus favorables en tenant compte d’une arrivée difficile à négocier avec le vent de face, ils auraient pu mieux se replacer en vue de l’arrivée. Mais ils ont tenu le cap sur 175 kilomètres ».
Texte et photo Patrice Meunier.
