Dimanche 21 avril 2024
Après 2 premières éditions réussies en 2022 et 2023 avec à chaque fois plus de 100 participants, ce sont cette fois-ci 52 coureurs qui ont répondu présent à l’appel de la famille MARTIN qui a mis sur pied cette 3e édition en souvenir de leur papa disparu en 2021.
« On ne s’en sort pas si mal finalement avec 50 coureurs, nous étions un peu déçus au premier abord, mais il faut savoir s’en contenter compte tenu de la concurrence du jour » analysée conjointement l’équipe organisatrice lors du débriefing.
Et c’est donc par une météo clémente mais froide, que se sont élancée les coureurs pour boucler les 17 tours d’un circuit exposé à un vent soutenu. Et comme lors des 2 premières éditions, il ne fallait pas rater la 1re échappée partie dès les tous premiers kilomètres…
On retrouvait là : Baptiste HOUIVET (UCIH), Baptiste BOUDET (VC Avranches) et le surprenant triathlète Jonathan LIVIN (ES Caen) qui évolue pourtant en accès 2. Dès le deuxième passage sur la ligne (KM 12) l’écart est d’une vingtaine de secondes, puis rapidement celui-ci passe à 1 minute alors que derrière Matthieu GUYOMARD (ES Caen) ayant senti le danger tente en vain de rentrer seul.
Il faut attendre le 6e tour pour voir Guillaume HOLE (ES Torigny) au prix d’un très bel effort faire la jonction avec les 3 hommes de tête alors que l’écart était redescendu à 40 secondes.
Pendant que devant les 4 hommes de tête s’entendent à merveille avec des relais réguliers, derrière dans le peloton, on avance par à-coups avec des coureurs de l’ES Caen et du VC Avranches notamment qui ne savent pas trop quoi faire.
Si bien qu’a mi-course, l’écart entre l’échappée et le peloton oscille autour des 2 minutes, malgré les tentatives de contre de Killyan LEVEEL (ES Caen), Arnaud LESELLIER (ES Torigny) ou encore de Julien STREBEL (EC ST Vigor) qui ont pour effet de diminuer un peu l’écart et de réduire la taille du peloton.
Alors que devant Baptiste BOUDET commence à montrer des signes de fatigue, dans le peloton la bagarre fait rage et un groupe de costaud parvient à faire le break. On retrouve là les très actifs Victor LECOQ PREEL et Florian MALOTEAUX (ES Caen), Arnaud LESELLIER (ES Torigny), Emil MORIN (EC Quevilly), Cyril NOEL (VC Avranches) et Arthur DUBOSC (UCIH)
Les spectateurs qui se sont rassemblés sur la ligne d’arrivée pensent que lors des 15 derniers kilomètres restants, ce groupe va peut-être pouvoir revenir sur l’échappée réduite à 3 coureurs puisque Baptiste BOUDET est définitivement distancé.
Et pourtant, l’écart ne diminue presque pas et à l’entame du dernier tour, il est toujours supérieur à 1 minute et 30 secondes !
« On s’est pourtant assez bien organisé dans ce groupe, mais on a vite vu que devant ils étaient encore très fort et que nous n’allions pas rentrer » dira lors de la remise Victor LECOQ PREEL, finalement 4e qui sera le premier des battus.
Devant, alors qu’il reste moins de 3 kilomètres, Baptiste HOUIVET accélère dans le bas de la descente, et mètre par mètre creuse l’écart avec ses 2 anciens compagnons d’échappée. Au podium, le speaker annonce la situation bien renseignée par la voiture suiveuse « Baptiste HOUIVET a 20 m d’avance. Ça augmente à 50m… Ça creuse, il a maintenant 100 m, il va aller s’imposer ! «
Et en effet, s’est bien le jeune Baptiste HOUIVET qui se présente seul sur la ligne d’arrivée et qui s’offre une toute première victoire de sa carrière devant sa famille et ses amis !
Quelques secondes derrière, l’épatant Jonathan LIVIN prend la 2e place devant Guillaume HOLE et le reste du peloton qui arrive par petit groupe.
Lors de la remise des récompenses, tout le monde était unanime parmi ses adversaires du jour pour dire que Baptiste HOUIVET avait bien mérité sa victoire du jour à Caumont sur Aure.
» C’est ma toute première victoire, j’avais décidé de me faire plaisir et de faire la course rapidement. Nous nous sommes bien entendus dans l’échappée et je suis content de gagner ici » dira Baptiste Houivet
Une 3e édition avec des beaux vainqueurs et une belle organisation des enfants et petits-enfants de Daniel MARTIN entouré de leurs amis et du club de l’ES Caen.
« Il y a une belle solidarité lors de cette organisation avec la famille, nos amis et le club de l’ES Caen, mais il est vrai que vu le coût et l’investissement d’une telle organisation, il ne faudrait pas avoir moins de coureur au départ sans quoi nous devrions réfléchir à commémorer le souvenir de notre papa par un autre moyen« . Conclurent les enfants de Daniel MARTIN.
La famille Martin
