La présentation de l’équipe de N1 du VC Rouen 76 a eu lieu le mercredi 7 février au garage Skoda de Rouen, l’un des sponsors du doyen des clubs français. La formation rouennaise composée de 18 coureurs dont la moitié de recrues a été présentée par Daniel Mangeas, fidèle à ce rendez-vous depuis plusieurs années. Le VC Rouen 76 qui a totalisé 39 victoires et 80 podiums l’an dernier aura comme objectif majeur la Coupe de France de N1. Le club du président Jean-Claude Fromentin va continuer de s’orienter vers les courses dures avec du dénivelé en ayant recruté en conséquence. « Chaque saison, c’est un nouveau groupe et une nouvelle aventure. Pour performer , il faudra avoir des valeurs fortes au niveau du collectif. Il sera forcément difficile de faire aussi bien que l’an dernier mais nous avons une équipe complémentaire et des jeunes qui affiche un bon potentiel » annonce son directeur sportif Jean-Philippe Yon qui espère pouvoir créer un esprit de groupe indispensable à la réussite de sa formation. Il nous présente les neuf recrues de son équipe cette saison.
Guillaume Adam : »C’est le fils ainé de Philippe Adam , l’un des meilleurs coureurs des années 1980/ 1990. Il évoluait l’an dernier au Team Bricquebec en N2. C’est un rouleur qui progresse à son rythme. Il voulait découvrir autre chose. On va l’intégrer dans l’équipe du chrono par équipes de la Coupe de France ».
Mavric Beaune : « Après plusieurs années à l’USSA Pavilly/Barentin où il a remporté une manche du Maillot des Jeunes à La Bonneville, il a débuté en N1 à Paris Olympique Cycliste l’an dernier, remportant les Boucles entre Beauce et Perche. C’est un bon rouleur et il a besoin d’être bien encadré et d’être en confiance d’autant plus qu’il manque d’assurance. Il est perfectible ».
Esteban Foucher : « C’est l’un des plus jeunes de l’équipe. Il s’est d’abord fait connaître en étant chez les juniors l’un des meilleurs en cyclo-cross. Cette discipline, c’est désormais une préparation pour la route. Même en étant blessé durant trois mois l’an dernier, le bilan de sa saison, en junior deuxième année, était satisfaisant avec plusieurs résultats intéressants dont un deuxième place à la Flèche Plédranaise et sur une étape du Tour du Bocage et de l’Ernée 53. Il a aussi porté les couleurs de l’équipe de France lors du Trophée Centre Morbihan (Coupe des nations juniors). C’est un bon puncheur et un bon grimpeur avec un bon potentiel. J’attends qu’il progresse et qu’il apprenne. Actuellement, il est blessé au genou. Pas sûr qu’il dispute les courses sur la Côte d’Azur car il souffre d’un début de tendinite ».
Raphael Hector : « L’an dernier, pour sa deuxième année juniors, il a décroché des résultats intéressants (2e des Boucles de l’Oise, 3e du Tour de l’Eure). C’est un coureur qui sort de l’ordinaire. Il est tout neuf et sa progression doit poursuivre son cours ».
Lenaic Langella : « Il revient d’un stage avec Cofidis. Il évoluait l’an dernier au sein de l’équipe continentale canadienne Ecoflo mais ils n’ont pas gardé les coureurs français. C’est un puncheur grimpeur que l’on attend sur des courses dures comme le Circuit des Ardennes ou Liège-Bastogne-Liège. On compte sur lui pour gagner des courses. Il va tirer le groupe vers le haut. Il a le potentiel pour être professionnel ».
Kévin Le Cunff : « A 35 ans ans, il a derrière lui une bonne expérience avec un passage à Saint-Michel Auber pendant trois ans. Ce sera l’un des principaux atouts de l’équipe sur les courses dures et il connaît bien les courses normandes (2e des Boucles de l’Austreberthe en 2022). Il a une disponibilité pour préparer les JO de Paris handisport où il va s’aligner sur le contre-la-montre, l’épreuve individuelle route où il va défendre son titre (médaille d’or à Tokyo) et la poursuite individuelle ».
Killian Sénicourt : « C’est un nordiste de 22 ans, bon grimpeur. Il a remporté l’an dernier la première étape des Trois Jours de Cherbourg mais il avait perdu le maillot de leader le dernier jour. Jusqu’alors, il a eu du mal à trouver sa place. On compte sur lui sur les courses dures comme le Circuit des Ardennes ».
Aubin Vasseur : « Ce n’est pas un coureur précoce. Il a encore beaucoup à apprendre. Comme son père (Cédric, vainqueur d’étape et maillot jaune du Tour de France 1997), il a d’abord donné la priorité à ses études. Ses limites, on ne les connaît pas. Lui non plus. On va le découvrir au fur et à mesure de la saison ».
Mattéo Viardot : « Il rentre d’un stage en Espagne. avec les professionnels d’Arkéa. Chez les juniors, il a notamment remporté les Boucles de l’Oise (manche de Coupe de France) et le Tour du Morbihan. Je sens qu’il a quelque chose en plus. Il aura un programme adapté. C’est le genre de coureur à qui il faut s’intéresser. Ce sera un coureur protégé dans l’approche du haut niveau ».
Texte et photos Patrice Meunier
