20 avril 2021
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Gladys Verhulst s’impose à Chambéry

Gladys Verhulst a renoué avec la victoire en remportant le Grand Prix de Chambéry, une épreuve du calendrier UCI qu'elle disputait sous les couleurs de l'équipe de France. Un mois et demi après une belle quatrième place au Grand Prix Samyn (Belgique), cette deuxième victoire lors d'une épreuve du calendrier UCI, deux ans après la Picto-Charentaise, tend à démontrer sa constance à briller à haut-niveau depuis deux ans. Bien décidée à jouer son rôle à fond, la vice championne de France se portait en tête à 40 km du but en compagnie de l'Italienne Giorga Barani (Top Girls Fassa Bortolo). Partir de si loin ne semblait pas être une source d'inquiétude pour elle. "J'avais 100% confiance envers les Françaises. Je savais qu'elles allaient faire le travail derrière. On avait une super équipe". Après avoir réalisé un véritable contre-la-montre pour compter jusqu'à plus de trois minutes d'avance, la tendance s'inversa. Elle resta alors sous la menace de deux concurrentes italiennes revenues à 20 secondes. Sa rivale lançait le sprint aux 400 mètres. Dans cet exercice, Verhulst faisait valoir facilement sa pointe de vitesse. "Je pensais que j'allais plus vite qu'elle au sprint. Je ne la connaissais pas mais j'avais confiance en ma pointe de vitesse. C'est ce qui a fait la différence". Ce prélude montagneux où s'affichait 1750 mètres de dénivelé venait au bon moment, trois jours avant de s'aligner sur la Flèche Wallonne où sera rassemblé, ce mercredi, l'élite mondiale. Un véritable banc d'essai qui sera aussi sa première participation à une manche de Coupe du monde cette saison sous les couleurs du Team Arkéa. Face à l'élite mondiale, elle a des ambitions mesurées, mais tout de même supérieure à l'an dernier lorsqu'elle avait découvert la classique belge qui se conclue au sommet du redoutable mur de Huy. "Chambéry, c'était une bonne répétition avant la Flèche Wallonne. Je ne sais pas quel rôle va m'être attribué. Dans un premier temps, je me mettrais au service de ma coéquipière Sandra Levenez".

Texte et photo Patrice Meunier