Pierre Lebreton mal récompensé
et l'USSA Pavilly/Barentin termine difficilement
Fidèle à ses habitudes, Pierre Lebreton (CM Aubervilliers 93) a fait la course en tête à l'occasion de Volvic-Feytiat, une épreuve servant de support à la finale de la Coupe de France de DN2 où il a su défendre sans retenue la place de leader de sa formation. Présent au sein de l'échappée de la première heure, il fit à nouveau la course en tête sur les routes du Puy-de-Dôme aux côtés du champion de France espoir Victor Lafay (AC Bourg-en-Bresse) et Alan Riou (VC Pays de Dinan) lors de la dernière heure de course. Mais une contre-attaque de quinze hommes dont quatre de l'AC Bourg-en-Bresse, principal rival du club francilien engagèrent une énergique poursuite qui lui fut fatale.
Pierre Tielemans (USSA Pavilly Barentin)
Le regroupement s'opérait à 1500 mètres de l'arrivée. Gêné par la chute de Riou à 300 mètres du but, Pierre Lebreton devait se contenter de la 12e place. "J'ai fait le maximum et on ne perd sans trop de regrets" soulignait l'ancien barentinois. De son côté, l'USSA Pavilly/Barentin n'a pas pesé sur la course et le Nordiste Pierre Tielemans grappillait cinq points en se classant 27e. Le club cauchois perdait deux places et terminait 17e du classement final, évitant tout de même la relégation en DN3. "Le peloton s'est scindé en deux après la montée d'un petit col de quatre kilomètres. Ensuite, douze coureurs se sont dégagés à la poursuite du trio de tête mais Tielemans n'y figurait pas. Et encore une fois, on a dû compter sur lui. On paye les arrêts de trois de nos coureurs. Si Eric Cordevant est éloigné des pelotons depuis le mois de mai à cause d'un virus, je ne peux que regretter que Pierre Haudiquet et Pierre Ruffaut est décidé d'arrêter la compétition. Notre deuxième partie de saison est donc difficile. La fatigue s'est installée et la monotonie aussi. Nous avions démarré cette Coupe de France en neuvième position et sans cela, je pense que nous pouvions terminer parmi les douze premières équipes" détaille Christopher De Souza, directeur sportif de l'USSA Pavilly/Barentin.
Texte et photo Patrice Meunier
