2 mars 2018
  • Route

Bilan des pros normands : Une saison d’apprentissage pour Paul Ourselin

Une saison d'apprentissage pour Paul Ourselin

Depuis qu'il a terminé des études, un diplôme universitaire de  technologie (DUT), Paul Ourselin se consacre pleinement au sport cycliste. Pour l'ancien coureur de l'ES Livarot, où il avait débuté à l'école de cyclisme, l'année 2016 fut celle de tous les succès. Sept bouquets non des moindres, Nantes-Segré, Tour de Dordogne, Plouay et surtout le titre de champion de France espoir conquis sur le circuit de Civaux. Mais en enfilant l'an dernier le maillot jaune et noir de Direct Energie, il a vu son rêve de gosse s'exhausser. Tout en sachant qu'il avait beaucoup à apprendre chez les professionnels. Le jeune calvadosien a repris le vélo en novembre avant de partir deux semaines de stage en janvier à Calpe en Espagne. La première à titre personnel et la deuxième avec son équipe. C'est sous le chaud soleil de la province d'Alicante qu'il a préparé sa saison. "L'an dernier, Il y a une grosse marche à franchir, je m'y attendais. Le moment clé, c'est la dernière heure de course avec beaucoup d'intensité. Cela correspond à des blocs de travail puis à des périodes sans courses, soit quinze à vingt jours de courses en moins que chez les amateurs.

 Dans l'ensemble, je suis satisfait" détaille le coéquipier de Lilian Calméjane.

  • A l'OFFENSIVE

A plusieurs occasions, il s'est glissé dans des échappées. Ce fut le cas au Circuit de la Sarthe, au Tour du Danemark, à l'Eurométropole Tour mais surtout lors de la première étape du Tour de l'Ain. "Nous étions échappé à cinq et on a été repris qu'à 1500 mètres de l'arrivée. Ce n'est pas passé loin" se souvient-il. La saison 2018 a bien débuté pour lui, notamment au Tour du Haut-Var où il fut durant

100 km échappé lors de la première étape. Avec la satisfaction de prendre la tête du classement meilleur grimpeur. Un maillot qu'il n'a pu défendre puisque la priorité était de soutenir son leader Jonathan Hivert, vainqueur des deux étapes et du classement final. Bien sûr, Paris-Camembert sera (pour la deuxième fois) un moment important de sa saison puisqu'il va jouer à domicile sur les routes du Pays d'Auge, recélant tant de petites routes escarpées. "Le final de cette épreuve, ce sont mes routes d'entraînement. Plus jeune, j'allais voir cette course en spectateur. Elle m'a donné envie d'être coureur professionnel. Ce sera une source supplémentaire de motivation, une course à part dans ma saison".

Texte et photos Patrice Meunier