21 janvier 2020
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Ronan Auffret (VC Rouen 76) malchanceux

Sixième à Flamanville lors du championnat de France espoirs de cyclo-cross à Flamanville (Manche) pour son entrée dans la catégorie après avoir été présent dans le groupe de six coureurs à la poursuite des candidats au podium, la recrue rouennaise du Team Podiocum CC Ronan Auffret a conclu sa saison hivernale, sous les couleurs de l'équipe de France, à l'occasion de la huitième manche de la Coupe du Monde  disputée à Nommay (Doubs). Sur le terrain gelé de la base de loisirs du Pays de Montbéliard, la course est partie sous les chapeaux de roues. Sans ambition particulière face aux ténors mondiaux de la spécialité, l'Essonien du VC Rouen 76, parti en dernière ligne, connu la malchance d'accrocher son guidon dans la roue arrière d'un concurrent suisse après seulement quelques minutes de course lors de la montée d'un escalier. Reparti en dernière position, il ne se découragea pas pour autant et conclut l'épreuve Franc-Comtoise à la 24e place après une belle remontée. " Bien sûr, c'est toujours dommage de connaître un tel incident. De toute façon, j'ai pris cette course comme un bonus. Je suis parti sans pression. C'est important de bien finir une saison. Comme l'an dernier, j'avais une bonne condition physique pour aborder mes trois dernières courses. C'est le moment le plus important avec le championnat de France. Ma saison hivernale a été satisfaisante au niveau national mais beaucoup moins au niveau régional avec une seule victoire à Montrichard. J'espère que la prochaine saison hivernale me permettra de franchir un nouveau cap". Intégré à l'équipe de DN1, il reprendra la compétition sur route le 8 mars  lors de l'ouverture du Maillot des Jeunes à Montfort-sur-Risle après un mois et demi de coupure. Un deuxième normand, l'Ornais Cyprien Gilles, désormais sous les couleurs de Côtes d'Armor en DN1, a pris part à cette épreuve qu'il termine en 37è position.

                                                                                                                                                                                                  Texte et photo Patrice Meunier