2 février 2017
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Bilan des pros normands – saison 2016 – Julien Duval

Une belle régularité pour Julien DUVAL en Coupe de France

Avec la volonté de progresser tout en bénéficiant du poids de l’expérience pour sa quatrième année chez les professionnels, Julien Duval (Armée de Terre) a réalisé sa meilleure saison en 2016. Et comme les années précédentes, la Coupe de France en a été le fil rouge.

Lors de Cholet –Pays de Loire, il étalonne une première fois sa pointe de vitesse en se classant 12è au sein d’un peloton d’une quarantaine de coureurs. Puis la Roue Tourangelle lui permet de décrocher son premier podium en Coupe de France. Se détachant avec Samuel Dumoulin (AG 2R La Mondiale) et le belge Olivier Pardini (Wallonie Bruxelles) dans la dernière difficulté de l’épreuve située à 10 km du but, l’ancien barentinois n’a rien pu faire et a subi la loi de ses rivaux au sprint. « C’était une période où j’étais en manque de résultats et j’ai préféré assurer la troisième place. De toute façon, j’étais cuit quand le sprint a été lancé ». Un mois plus tard, aux Boucles de l’Aulne dont l’arrivée était jugée à Châteaulin, c’est une nouvelle arrivée au sprint opposant 70 coureurs mais cette fois en bosse qui l’amène à se jauger face à l’adversité. Au bout de ses efforts, une bonne cinquième place qui lui permet d’afficher sa satisfaction. Après une grosse coupure en juillet (comme tous les coureurs ne participant pas au Tour de France), le Tour de Wallonie lui sert d’épreuve de reprise. Mais elle fut difficile. « J’étais bien physiquement mais la chance ne fut pas de mon côté. Notamment sur la dernière étape où je ne suis jamais rentré après crevaison alors que j’espérais faire une bonne place au sprint ».  Etant avec Bodiot et Guyot, l’un des trois coureurs protégés de son équipe, Duval va trouver davantage de réussite sur la Polynormande. Avent que Martin (Wanty Groupe Gobert) et Fournier (FDJ) ne soit repris juste avant le dernier kilomètre, il sut rester vigilant jusqu’au bout avant d’aborder le sprint. « J’étais dans la bonne roue, celle de Planckaert, aux 300 mètres. J’ai essayé de le déborder mais il était vraiment le plus fort » reconnaissait celui qui se satisfaisait pleinement de sa troisième place derrière Baptiste Planckaert et Ryan Anderson. En confiance, il prend de plus en plus d’assurance lors des sprints massifs. En présence de quelques-uns des cadors du sprint à commencer par le vainqueur Marcel Kittel (Etixx Quick Step) ce fut le cas au Grand Prix de Fourmies qu’il a conclu à une honorable 13ème place. Autant de bons résultats qui lui ont permis d’intégrer le World Tour au sein de l’équipe AG2R La Mondiale. Il y rejoindra ses anciens coéquipiers barentinois Alexis Gougeard et Rudy Barbier.  « C’est une vraie chance pour moi. C’est le haut de la pyramide mondiale. J’aimerais découvrir de grandes courses comme le Tour des Flandres et Paris-Roubaix pour prendre de l’expérience ».

Patrice Meunier